La restauration : Le travail derrière le mot
Quand on pense à la restauration, on a des images d’équipes de conservation plantant des arbres ou consolidant des littoraux. Si ces activités sont importantes, elles ne sont qu’une seule partie de la grande variété d’efforts du WWF-Canada pour ramener la biodiversité.
Le cœur du processus de restauration consiste à prendre des zones naturelles ayant été dégradées par, ou converties pour, des utilisations humaines et de les retourner à des états qui soutiennent mieux la biodiversité et le stockage du carbone. Mais ces gestes sont aussi variés que les paysages qui existent.
Dans le cours inférieur du Fraser, en Colombie-Britannique, nous avons élargi un partenariat avec la Première Nation Katzie. Depuis 2019, celle-ci mène des efforts pour rétablir l’habitat du saumon affecté par la foresterie et le climat au sein du bassin versant de la rivière Upper Pitt.
Ici, la restauration signifie dégager les ruisseaux bloqués, renforcer les berges avec des plantes indigènes, utiliser des troncs pour créer de l’ombre et réduire la température de l’eau, et même créer de nouveaux canaux de frai. Et ça fonctionne : le saumon utilise déjà l’habitat restauré.
Il y a aussi de la restauration en cours sur les côtes de la C.-B., où vous soutenez la plantation d’herbiers de zostères qui emmagasinent du carbone et qui reconnectent les habitats marins qui avaient disparu.
Et la technologie stimule encore plus nos efforts : notre travail en soutien à la Secwepemcúl’ecw Restoration and Stewardship Society, qui restaure les forêts affectées par les incendies en territoire Secwépemc, inclut la technologie de contrôle du carbone pour mesurer la séquestration et suivre le succès de la restauration.
À l’autre extrémité du pays, dans la région de Sussex au Nouveau-Brunswick, nous soutenons le Kennebecasis Watershed Restoration Committee dans sa plantation d’arbustes et d’arbres indigènes pour stabiliser les berges des rivières et améliorer l’habitat des espèces en péril dans l’eau et sur terre, au bénéfice d’espèces comme le saumon de l’Atlantique et le monarque.
Dans le sud de l’Ontario et le sud du Québec, la restauration peut signifier d’investir dans certaines des régions les plus densément peuplées du pays pour retrouver des habitats de prairie. Votre appui reconnecte des habitats fragmentés dont profitent des espèces comme le bourdon terricole — une machine à polliniser — le long de grands couloirs de transport électrique.
À travers le pays, la restauration est en marche sous la forme de partage de techniques et de connaissances, et même de semences, avec des chercheur.se.s, des gouvernements, des partenaires autochtones et des entreprises pour qu’il.elle.s puissent travailler ensemble à maintenir la santé de ces habitats dans la durée.
Et, bien entendu, cela peut aussi être réalisé par la culture de plantes indigènes chez vous. Notre programme gratuit re:cultiver offre d’excellentes informations et des guides pratiques de jardinage, peu importe où vous habitez au pays, et vous pouvez suivre vos actions et voir notre impact collectif grandir.
En d’autres mots, les racines de la restauration sont profondes, et grâce à vous, elles s’étendent en long et en large.